Etat des lieux de l’écoresponsabilité

 

Souvent perçu comme positif car créateur d’emplois, de croissance et de nouveaux modèles économiques, le numérique est aussi responsable de 2,5 % de notre empreinte carbone nationale et consommateur de ressources non renouvelables.
Bien que cette empreinte puisse paraître modeste comparée à d’autres secteurs, elle est pourtant loin d’être négligeable notamment si l’on prend en compte sa constante augmentation. Selon les modélisations, cette part pourrait augmenter de +60% d’ici 2040 si rien n’est fait pour la réduire.
Il y a encore peu de temps, les préoccupations se focalisaient essentiellement sur le rendement énergétique des appareils informatiques. Or, on sait aujourd’hui que, la phase de fabrication s’avère encore plus énergivore et polluante que la phase d’utilisation d’un produit par les consommateurs.
Ces équipements utilisent une quantité importante de métaux stratégiques (souvent depuis la Chine ou la Corée) et requièrent également beaucoup de ressources et d’énergie pour leur extraction.
Ainsi en France, la fabrication des terminaux concentrerait à elle seule 70% de l’empreinte carbone numérique. On comprend dès lors que l’un des principaux leviers de décarbonation doit être la limitation du nombre de terminaux tout comme l’allongement de leur durée de vie.

Réflexes à adopter pour réduire la pollution numérique

 

Selon une enquête réalisée par Harris Interactive au mois de mai 2021, 74 % des salariés souhaitent que leur entreprise réduise son impact numérique pour préserver l’environnement.
Quand on sait que la fabrication de nos équipements numériques est ce qui affecte le plus l’environnement et génère le plus de gaz à émission de serre, l’un des leviers les plus significatifs pour réduire cette empreinte écologique dans les entreprises est de prolonger, au maximum, la durée de vie de chacun de ses équipements.
Pour atteindre ces objectifs, l’entretien et la réparation de ses équipements, ainsi que la mise en place une politique d’achat durable devient primordiale !

L’ordinateur le plus éco-responsable est celui qu’on ne fabrique pas !
Ne pas changer son ordinateur tous les 3 ans, et augmenter sa durée de vie en le faisant réparer et une bonne façon de réduire l’impact de la fabrication de cet équipement. Il en va de même avec les smartphones, les tablettes et les nombreux autres appareils électroniques qui nous entourent au
quotidien ! Dans le cas d’un achat utile, le choix d’un appareil reconditionné permettra de réduire très fortement l’impact environnemental lié au numérique !