Etat des lieux de l’écoresponsabilité
Souvent perçu comme positif car créateur d’emplois, de croissance et de nouveaux modèles économiques, le numérique est aussi responsable de 2,5 % de notre empreinte carbone nationale et consommateur de ressources non renouvelables.
Bien que cette empreinte puisse paraître modeste comparée à d’autres secteurs, elle est pourtant loin d’être négligeable notamment si l’on prend en compte sa constante augmentation. Selon les modélisations, cette part pourrait augmenter de +60% d’ici 2040 si rien n’est fait pour la réduire.
Il y a encore peu de temps, les préoccupations se focalisaient essentiellement sur le rendement énergétique des appareils informatiques. Or, on sait aujourd’hui que, la phase de fabrication s’avère encore plus énergivore et polluante que la phase d’utilisation d’un produit par les consommateurs.
Ces équipements utilisent une quantité importante de métaux stratégiques (souvent depuis la Chine ou la Corée) et requièrent également beaucoup de ressources et d’énergie pour leur extraction.
Ainsi en France, la fabrication des terminaux concentrerait à elle seule 70% de l’empreinte carbone numérique. On comprend dès lors que l’un des principaux leviers de décarbonation doit être la limitation du nombre de terminaux tout comme l’allongement de leur durée de vie.